Il virevolte toujours malgré quelques contretemps ligamentaires, il fait même des têtes et se retrouve avec le brassard en ce début de saison. Coco a tout d'un grand lorsqu'il caresse le cuir et quand il lui dit où aller. Parfaitement intégré depuis son arrivée, il encourage avec expérience et bienveillance mais il excelle surtout dans sa passion favorite : le chambrage de masse. Imitateur à ses heures perdues, ce numéro 10 répond à nos questions avec humour et clairvoyance.
1/ Salut Coco, tu nous rappelles qui tu es et ce que tu fais dans la vie ?
Corentin Galbardi, j’ai 29 ans et je travaille à la poste d’Andernos les Bains.
2/ Tu approches de la trentaine, avec le recul, qu’est-ce que tu imaginais pour la suite de ta carrière lorsque tu signes en juin 2011 aux Girondins de Bordeaux à 16 ans ?
On ne va pas se mentir, quand on joue au foot depuis l’âge de 5 ans et qu’à 16 ans on a l’opportunité de signer dans le plus gros club de la région, il y a cette petite voix dans ta tête qui te dit pourquoi pas. Mais bon, on s’imagine pas mal de choses mais tout ne se réalise pas...
3/ Plusieurs blessures sérieuses au genou, c’est quoi le facteur motivation pour revenir ?
Sur 6 ans, je me suis fait opérer 5 fois du genou droit. La motivation c’est le foot, jouer, être avec les copains et retrouver les terrains au plus vite. Mais c’est dur mentalement parce que le corps ne suit pas forcément comme on le veut et avec les blessures qui se répètent, la façon de jouer change aussi.
4/ Tu es andernosien pour la seconde saison consécutive. Un cycle s’est terminé en fin de saison dernière avec un maintien acquis à la sueur et au courage lors de la dernière journée. C’est quoi la force de ce groupe ?
La force de ce groupe c’est le noyau qui a été créé il y a déjà quelques années, avec des joueurs qui sont d’abord des amis en dehors du terrain et c’est ce qui a permis de garder cette stabilité avec quelques arrivées sur les dernières saisons. Il y a un bon groupe avec des mecs qui se connaissent pour certains depuis 15/20 ans.
5/ Nouveau staff, nouveaux joueurs, qu’est-ce qui a changé depuis le début de la saison ?
Ce qui a changé ? Moins de buveurs de bières !
De nouvelles arrivées et un nouveau staff. On découvre un nouveau coaching, une nouvelle façon de manager, on est tous concentrés, avec de la concurrence à tous les postes. En espérant que cette saison soit moins dure que la dernière sportivement. Parce qu’humainement c’était quelque chose de fort jusqu’au dernier match.
6/ C’est quoi ce brassard depuis le début de la saison ?
Oula, alors là, celle là je ne m’y attendais pas. Un joueur est venu me voir avant de jouer notre premier match en coupe et il me dit « ça va être toi aujourd’hui le capitaine ». Je ne pensais pas mais après, en regardant il manquait Pépite, Timon et Nico qui ont toujours eu ce rôle. Après comme je dis, je suis le "capi" intérimaire, un peu comme les ministres en ce moment.
7/ Il manque quoi à Andernos pour progresser encore ?
Il nous manque pas mal de choses mais c’est le foot amateur, c’est dur pour tous les clubs. Si j’avais le choix, je dirais un synthétique pour passer ces grosses périodes où les terrains sont impraticables et l’éclairage pour le samedi soir. Ce serait un coup de pouce pour le club, cela permettrait d’avoir plus de monde aux matchs et de faire vivre un peu plus le club.
8/ Ton 5 majeur multi clubs pour un futsal ?
Haha désolé d’avance si j’oublie quelqu’un !
Au but je dirais Baba Tchagouni après Jérôme Lebouc, Jim Allevinah, Pierre Lees-Melou et Antho Melka. Sur le banc, Maël Jérôme et moi-même histoire d’admirer ces joueurs de près.
9/ Ton 5 majeur pour un bon barbecue après un match ?
Alors on sera tous d’accord pour mettre Kéké Goncalves à la cuisson avec son compère Pépite le «phalangeur». Zizou le fournisseur, Enzo Delbart pour souffler sur les braises parce qu’en ce moment il est un peu ronchon et mon Gaëtan Coustau au service comme ça il peut s’en garder un peu plus.
10/ Le plus beau souvenir de ta carrière ?
J’ai pas mal de beaux souvenirs dans ma carrière mais le plus beau remonte à 2 ans contre Biganos avec Lège ou l’on perd 3-0 à la 70ème et où on arrive à gagner 5-3. C’est une sensation et une joie incroyable, on passe par tous les états dans ce genre de match.
11/ On te souhaite quoi ?
Une bonne saison et pas de blessures, il ne me reste plus beaucoup de temps donc j’aimerai profiter au maximum des dernières saisons qu’il me reste.
C.G.
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