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Photo du rédacteurAndernos Sport

ITW : LÉO BESSON

Andernosien de naissance, Léo a d'abord récité ses gammes sur les terrains du complexe Jacques Rosazza. Discret mais souriant, parfois silencieux en semaine mais soldat fidèle et indispensable sur le terrain le week-end, Léo se fond dans le groupe senior avec humilité, presque dans l'ombre, avec une ambition qui aurait pu s'étioler avec le temps. Léo c'est la gentillesse avant tout et la détermination de toujours faire le maximum pour les copains. De l'ombre à la lumière, ce joueur s'éclaire aujourd'hui en répondant à nos questions.


1/ Salut, t’es qui et tu fais quoi dans la vie ?

Léo Besson, j'ai 26 ans et je suis charpentier zingueur de métier. Mais depuis peu j'ai débuté un nouveau projet dans l'aménagement de vans et fourgons sur Mérignac.


2/ Tu es né un 6 juillet 1998 entre un France/Croatie et un France/Brésil historique. Cela a-t-il influé sur le fait que tu deviennes footballeur plutôt que handballeur ?

Je n'avais jamais pensé à ça, du coup, non je ne pense pas que ça ait changé quelque chose. Effectivement, dans ma famille, j'étais prédestiné à être handballeur, et d'ailleurs, j'adore ce sport, mais depuis tout petit je n'ai toujours joué qu'au foot, à l'école, à la maison, tout le temps. Au regret de mon papa qui voulait que je sois handballeur ou rugbyman, mais j'ai choisi le foot.


3/ Quels sont tes premiers souvenirs de joueur de foot ?

Mes tout premiers souvenirs remontent, je pense, à ma première saison, sous le coaching de Olivier Corbice et de "Brioche". C'était une époque où je jouais avec une casquette et des lunettes de soleil, l'époque où je m'arrêtais de courir en plein match pour regarder les avions dans le ciel.


4/ Et du football professionnel ?

C'est pas le meilleur mais bon, c'est le premier. Je dirais la finale de coupe du monde 2006, avec la fabuleuse Panenka de Zizou sur pénalty suivie malheureusement d'un coup de tête décisif de ce même joueur.


5/ Peux-tu nous expliquer ton parcours de joueur ?

J'ai joué de 5 ans à 15 ans à Andernos Sport, avant de rejoindre Lège. Et je suis de retour dans mon club de cœur depuis 2 saisons maintenant.


6/ Malgré un objectif ambitieux, l’équipe réserve peine à vraiment démarrer son championnat. Que manque-t-il à ton avis pour être plus conquérant ?

Je pense qu'il ne manque pas grand chose, peut être plus de solidarité et de confiance les uns envers les autres. Tout le monde se connait, malgré quelques nouveaux joueurs, la cohésion devrait bien plus se ressentir sur le terrain. En termes de qualité de joueurs, nous avons largement ce qu'il faut pour finir dans la première moitié de tableau, à nous maintenant de retrouver cette force de groupe qu'on a toujours eu et d'aller au charbon les dimanches. Et je suis persuadé qu'ensuite les bières du dimanche soir auront meilleurs goûts.


7/ Quel est ton meilleur souvenir de footballeur en tant que joueur ?

J'en ai quelques uns, mais c'est en U13. Le voyage qui avait était organisé à Plaisance-du-Touch, à côté de Toulouse. On logeait chez les parents des joueurs et on a participé à un tournoi qui se déroulait sur 2 jours. C'est mon meilleur souvenir parce qu'on a vécu des moments vraiment incroyables et surtout parce que c'est le premier tournoi que j'ai gagné. Et le dernier d'ailleurs.


8/ Et le plus mauvais ?

Sans hésiter le match de la montée la saison dernière, il suffisait d'un match nul mais on perd le match sur la dernière occasion à domicile. N'ayant jamais connu de montée (j'espère d'ailleurs que ce n'est pas moi le chat noir), cela a été beaucoup de frustration et de déception.

9/ Ton top five (potes ou anciens coéquipiers) pour un futsal chez Hi Five à Andernos ?

Aïe, je vais faire sûrement faire des déçus là, mais étant donné qu'il n'y a pas trop de sorties aériennes à réaliser, je mettrais Lukas Jacquot au gardien. Ensuite les deux beaux frères, Romain Gensous et Oran Rossignol pour rassurer Lukas. Mathias Antunes, pour faire vivre le ballon, forcément. Et enfin, la star, le buteur, celui qui connait le football "mieux que personne", Diego "Armand" Maradona.


10/ Le mot de la fin ?

Pour terminer je souhaite une très bonne saison aux deux équipes seniors, pleine de victoires et de bon moments, en dehors et sur le terrain.


C.G.

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